Dans le cadre de la célébration de la 11e Journée africaine de la sécurité routière, le troisième dimanche du mois de novembre de chaque année, la Direction générale des transports terrestres (DGTT) a organisé, du 17 au 20 novembre, des journées de sensibilisation aux questions liées à la sécurité routière.
Placée au Congo sur le thème « Le contrôle technique des véhicules automobiles comme obligation permanente pour contribuer à l'amélioration de la sécurité routière », la 11e Journée africaine de la sécurité routière met l’accent sur le contrôle technique des véhicules, une opération qui consiste à vérifier, sans aucun démontage, les organes essentiels du véhicule susceptibles de porter atteinte à la sécurité des personnes, des biens et de l'environnement. C'est une fois de plus l’occasion de sensibliser les automobilistes et le grand public à ladite problématique.
Selon la DGTT, la problématique liée à la sécurité routière demeure une grande préoccupation dans le monde et plus particulièrement en Afrique. En effet, chaque année au niveau mondial, plus de 1,2 million de personnes meurent d’un accident de la route pour un taux de 65% de piétons dont 35% sont des enfants. De même, plus de 30 millions de personnes sont grièvement blessées et souvent rendues handicapées. Aussi, 70% de morts et accidents de la route sont recensés dans les pays en développement. En Afrique, par contre, cela continue à s’aggraver car l'on dénombre chaque année 28 décès pour 100 000 habitants.
Au Congo, ce taux était de 65 décès pour 100 000 habitants en 2021, en hausse de 11% comparé à l’année 2020. Au cours des quatres dernières années, le nombre moyen d’accidents constatés se situait à 2420 par an, 243 personnes tuées, tandis que celui des blessés était de 2569 par an.
Afin de lutter davantage contre ces tragédies routières, les pouvoirs publics sont à pied d’œuvre grâce à différentes mesures, actions et opérations menées sur le terrain, à savoir le renforcement de l’activité de contrôle technique; le maillage du territoire congolais en infrastructures de qualité permettant une circulation plus fluide dans des conditions de confort et de sécurité ; l’institution par décret du permis de conduire et de la carte grise informatisés et sécurisés afin de lutter contre la falsification de ces documents ; la prise en compte systématique dans les nouveaux projets routiers du volet signalisation, etc.